Célébrée chaque année en souvenir du 16 juin 1976 à Soweto, la journée de tragédie durant laquelle des centaines d’enfants ont été tués et d’autres blessés par le régime de l’apartheid en place à l’époque en Afrique du Sud, est devenue une tradition.

En effet, des milliers d’étudiants sud-africains ont manifesté ce jour-là pour exiger une éducation de qualité.

C’est donc en hommage à ces enfants que le 16 juin 1991 l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) a initié la Journée Mondiale de l’Enfant Africain (JAE) dont l’objectif est de promouvoir les droits de l’enfant africain afin de lui garantir une meilleure éducation.

Selon la convention de 1989 relative aux droits de l’enfant, il est clairement établi qu’un enfant est tout être humain âgé de moins de 18 ans.
Cependant, beaucoup d’enfants sont brimés dans leurs droits et sont victimes de violences psychologiques et physiques. Le respect des droits des enfants a régressé dans le monde, selon un rapport de l’ONG ‘’Vision du Mondes’’. Ainsi, au Bénin comme dans d’autres pays du monde, des actions sont encore nécessaires pour améliorer le sort de nombreux de jeunes enfants, mendiants, marchants ou apprentis artisans avant l’âge.

La journée de l’enfant africain est donc une occasion pour sensibiliser l’opinion publique et surtout rappeler aux autorités la nécessité de renforcer la réglementation pour lutter contre ces pratiques en assurant à tous les enfants le droit à une bonne éducation.

Il convient de noter que le thème choisi cette année par le Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant (CAEDEB) pour la célébration est : « Le droit de l’enfant dans un environnement numérique ». Le numérique à n’en point douter offre beaucoup d’opportunités de nos jours et constitue un excellent moyen pour l’apprentissage des enfants.

Il urge donc de faire de l’éducation numérique une réalité en vue d’assurer et de promouvoir la protection des enfants en ligne.

Bertin Djitrinou