La journaliste béninoise et militante des droits des femmes Angela Kpeidja, se retrouve une nouvelle fois sous le feu des projecteurs judiciaires, cette fois-ci devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Elle est accusée de harcèlement par voie électronique dans le cadre de l’affaire « Psychopathe Gate ».
Le chef d’accusation a été retenu à son encontre à la suite d’une audience tenue le lundi 13 mai 2024. Cette accusation découle de ses publications sur sa page Facebook dénonçant les agissements d’un présumé « harceleur et violeur pas comme les autres » dans le cadre de l’affaire « Psychopathe Gate ». Elle aurait affirmé que ce présumé aurait fait de nombreuses victimes parmi lesquelles « des jeunes filles en quête d’emploi et de grandes dames mariées qui ont malgré tout gardé le silence ».
Cependant, l’Institut National de la Femme (INF) a pris en main le dossier et a ouvert une enquête sur le présumé harceleur suite à ces publications. Mais les choses ont pris un tournant inattendu lorsque Stévy Wallace, ancien chargé de communication digitale de la Présidence du Bénin, a dénoncé un cas de cyberharcèlement de la part de l’activiste béninoise sur les réseaux sociaux.
Lors de son audience le 13 mai 2024, Angela Kpeidja a nié fermement toutes les accusations portées contre elle devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, affirmant qu’elle n’avait jamais mentionné Stévy Wallace dans ses publications.
En attendant, la journaliste devra se présenter devant la Chambre correctionnelle de flagrant délit le 24 mai 2024 pour une autre audience.
Christelle TOGONOU