Alain Orounla, le préfet du Littoral, ne s’arrête pas à l’échec de la régulation des « tokpa-tokpa » et se lance dans une nouvelle mission : mettre fin à la mendicité et à la vente à la sauvette dans la ville de Cotonou. Il considère que ces activités mettent en danger tant les personnes qui les pratiquent que les usagers.
Cotonou sera bientôt le théâtre d’une lutte contre la mendicité et la vente à la sauvette dans ses rues. Alain Orounla, le préfet du Littoral, a lancé une campagne de sensibilisation contre ces pratiques dans la capitale économique, en insistant sur le fait qu’il ne s’agit pas de persécuter les plus démunis, mais de lutter contre la pauvreté.
« Ce n’est pas persécuter que de dire que nous ne voulons pas voir des gens sur nos artères, dans nos rues, en situation de mendicité ou de vente à la sauvette », a-t-il expliqué lors d’une interview avec les médias. Selon lui, ces activités ne sont plus compatibles avec les normes de la ville de Cotonou.
Il est important de noter que la première décision du préfet du Littoral, visant à réguler la circulation des « tokpa-tokpa » à l’intérieur de la ville, avait été mal accueillie par la population et sa hiérarchie. Le ministre de la décentralisation lui avait même interdit de prendre de nouvelles décisions à ce sujet.
Avant lui, d’autres préfets avaient également tenté, en vain, de mettre fin à la mendicité et à la vente à la sauvette à Cotonou. Il reste à voir si cette nouvelle initiative sera couronnée de succès, mais les précédents laissent penser que la tâche ne sera pas aisée.
Christelle Togonou