Promouvoir la mise en valeur des éléments constitutifs du patrimoine des traditions et expressions orales, des arts de spectacle, des pratiques sociales, des rituels, des événements festifs, des connaissances se rapportant à la nature et à l’univers ainsi que les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel pour autant qu’ils ne contreviennent pas aux lois et règlements en vigueur, est l’objectif principal visé par le gouvernement de la rupture.
A travers sa décision intervenue en Conseil des ministres ce mercredi 31 janvier 2024, relativement à la création de quatre agences de sauvegarde de la culture dans les aires socioculturelles en République du Bénin le gouvernement sort une nouvelle artillerie pour l’appropriation et la valorisation du patrimoine culturel immatériel du Bénin.
Constituées sous la forme d’établissement public à caractère social, et scientifique, lesdites agences ne disposent pas de territoires physiques de compétence mais couvrent plutôt des espaces socioculturels.
Selon le rapport du conseil, ces agences auront pour mission principale d’élaborer, sur la base des orientations du gouvernement, des plans de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en liaison avec les communautés, groupes et /ou individus, le cas échéant. Elles se chargeront également d’assurer la mise en œuvre desdits plans dans la perspective d’améliorer leur contribution au développement socioéconomique du pays.
Ainsi que l’a souligné le compte rendu du Conseil des ministres, il s’agit explicitement de l’Agence de sauvegarde de la culture Adja-Tado, l’Agence de sauvegarde de la culture Yoruba, l’Agence de sauvegarde de la culture du Grand Borgou, et l’Agence de sauvegarde de la culture des Montagnes.
Une fois opérationnelles, ces agences dont les statuts ont été approuvés constitueront un creuset pour l’appropriation et la valorisation du patrimoine culturel immatériel de notre pays.
Bertin Djitrinou