Dans le cadre de la commémoration de la Journée Internationale de la Fraternité Humaine qui a lieu tous les 04 février, le mouvement « Capital Social Chrétien » en partenariat avec l’Université d’Abomey-Calavi, a organisé, samedi dernier, un colloque dans l’enceinte de l’université. Le thème de cette année, « Interdépendance complexe et réalité écologique », a mis en lumière la nécessité d’élever la conscience des scientifiques du monde entier face à la persistance de la dégradation de la terre.

Le colloque a rassemblé plusieurs participants dont le clergé catholique, les étudiants et les personnalités du monde universitaire. L’objectif était clair : stimuler une réflexion profonde sur la stérilité des discours écologiques face à la montée en puissance des défis environnementaux.

Romain Hounzandji, représentant le recteur de l’Uac, a souligné que la Journée Internationale de la Fraternité Humaine offre l’opportunité de célébrer des valeurs fondamentales telles que la compassion, la compréhension religieuse et le respect mutuel. Ces valeurs, selon lui, sont le fondement de la paix et le ciment de la famille humaine. Il a également rappelé les réalisations notables du partenariat entre l’Université d’Abomey-Calavi et « Capital Social Chrétien » depuis 2021, y compris l’accord avec la Chaire Unesco des droits de la personne humaine et de la démocratie.

Le père Nathanaël Soédé, aumônier national des Cadres et personnalités politiques du Bénin, a souligné que le colloque était une invitation à devenir des acteurs dans la construction transformationnelle de la vie sociale et de la réalité écologique par le biais de la fraternité. Il a souligné que la réalité écologique est une interrelation et interdépendance constante.

Le colloque a bénéficié du soutien du Programme Eglise verte de l’Archidiocèse de Cotonou. Le Père Guillaume Chogolou, représentant de l’archevêque de Cotonou, a indiqué l’engagement de l’Église catholique du Bénin à jouer un rôle significatif dans la crise climatique mondiale. Il a salué les efforts de « Capital Social Chrétien » et a appelé à une union sacrée pour contrer le danger imminent qui pèse sur la création.

Ce colloque, au-delà d’une simple rencontre académique, est perçu comme une contribution active à la lutte mondiale contre la crise climatique et environnementale, renforçant ainsi les discussions sur les relations saines entre les êtres humains et la nature.

Christelle TOGONOU