La question à polémique sur les conditions d’accès des marchands aux nouveaux marchés modernes construits dans les grandes villes du Bénin reste une préoccupation majeure compte tenue de l’intérêt que cela suscite encore dans l’opinion publique. Quel est le montant des redevances que payeront les commerçants pour leur accès aux nouveaux marchés urbains et régionaux nouvellement construits au Bénin ?
Une polémique nourrie dans le pays fait croire que les usagers payeront un prix exorbitant avant d’avoir accès aux places dans les nouveaux marchés.
Au cours de sa rencontre hebdomadaire avec les hommes des médias le vendredi 21 juin dernier au siège de 24 Heures au Bénin à Fifadji, le Secrétaire général Adjoint et Porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, s’est prononcé sur la question à polémique.
« Sur le coût des places, ce que je peux vous dire, c’est que de toutes les façons, ce que nos mamans, nos papas, nos frères… ce qu’ils vont payer est largement en deçà de la somme de 50.000 FCFA voire 100.000 FCFA qu’ont professé les oiseaux de mauvais augure. », a déclaré le Porte-parole du Gouvernement.
Wilfried Léandre Houngbédji a néanmoins tenu à souligner que « tout se fait de manière participative avec les femmes dans ces marchés ». Dans sa déclaration, le porte-parole Wilfried Léandre Houngbédji fait savoir que l’ANaGeM discute avec les marchands sur les conditions d’ouverture, les heures et autres contenus du règlement intérieur. « Sur les redevances aussi, les bonnes dames sont consultées sur ce qu’elles sont en capacité de payer chaque jour » a-t-il informé.
Ce qu’il convient de retenir pour le moment, aucune décision n’est prise en ce qui concerne un prix fixe des redevances. Toutefois, le Porte-parole du gouvernement rassure en indiquant que « le prix des places n’irait pas au-delà de 20.000 FCFA ».
« Pour l’instant, leur proposition elles-mêmes entendez les bonnes dames, tourne autour de 300, 400, 500 voire 600 FCFA par jour. Avec ça, on n’atteint même pas encore 30.000 FCFA le mois. Je peux vous dire que ça n’atteindra pas les 30.000 FCFA par mois et ça ne risque pas d’aller à 20.000 FCFA », a souligné le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji.
Bertin Djitrinou