Ce jeudi 17 août 2023, dans la ville d’Accra, capitale du Ghana, les chefs d’états-majors des états membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis pour une importante rencontre visant à finaliser les préparatifs en vue d’une éventuelle intervention militaire au Niger.

A cet événement, les chefs d’états-majors du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau n’ont pas participé. Et pour cause, ces nations ont décliné l’invitation en signe de désaccord avec l’utilisation de la force. À ces deux pays s’ajoutent le Niger, le Burkina Faso, la Guinée et le Mali. Ces quatre nations, bien qu’appartenant à la CEDEAO, sont actuellement dirigées par des militaires ayant orchestré des coups d’états.

La CEDEAO, dont la priorité est la promotion de la démocratie, s’oppose fermement à la prise de pouvoir des militaires au Niger et a exhorté le Général Tchiani à se retirer afin de rétablir l’ordre constitutionnel. Cependant, l’organisation régionale reste ouverte au dialogue tout en se préparant à une éventuelle intervention militaire en dernier recours pour rétablir l’ordre constitutionnel.

Selon la déclaration des chefs d’états-majors présents à Accra, leur objectif principal consiste à contribuer à la stabilisation du Niger. Leur présence est en effet justifiée par une mission de soutien visant à assurer la stabilité de la situation dans ce pays, comme ils l’ont affirmé.

Christelle Togonou