Lors d’une conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji, a abordé la question de la répression des infractions routières, sujet ayant suscité de vives controverses depuis le 1er mars.
Devant les médias, Wilfried Léandre Houngbédji a expliqué les raisons derrière cette opération, soulignant qu’elle visait avant tout le bien-être des citoyens. Il a rappelé que les accidents de la route faisaient plus de 700 victimes béninoises chaque année, engendrant des dépenses inattendues et compromettant parfois des vies entières, simplement parce que des précautions comme le port du casque ou de la ceinture de sécurité n’avaient pas été prises. Il a ajouté que bien que le casque puisse sembler coûteux, il ne l’est certainement pas plus que nos vies.
Le porte-parole du gouvernement a également précisé que le gouvernement n’avait pas encore homologué un type spécifique de casque par décret officiel. « À ce jour, aucun acte officiel n’a été pris par le gouvernement pour homologuer un type spécifique de casque. Tous ceux qui ont fait l’effort d’acheter leur casque et qui le portent correctement sont conformes à la réglementation », a-t-il déclaré.
En plus de la répression des infractions, le gouvernement appelle à une prise de conscience collective de l’importance de respecter les règles de circulation pour protéger la vie et l’intégrité des usagers de la route.
Christelle TOGONOU