Le récent rapport d’activité du Fonds Monétaire International (FMI), publié en février 2023, place notre pays à la première place en Afrique francophone subsaharienne et la deuxième en Afrique après l’Afrique du Sud.

En effet, plusieurs diagnostics récents ont mis en évidence des progrès encourageants au Bénin en matière de transparence des finances publiques. C’est ce qui ressort des termes de l’évaluation conduite par le Fond Africain de Développement (FAD) en 2021, mais aussi des résultats de l’Enquête sur le Budget Ouvert (EBO) de 2021, publiés en mai 2022, qui donne au Bénin un score de 65 sur 100 en matière de transparence budgétaire.

Notre pays se retrouve devant la Côte d’Ivoire qui a obtenu un score de 47, la République Démocratique du Congo, 42, et le Sénégal qui obtient un score de 40 points.

Une transparence budgétaire accrue, qui selon l’institution, contribue à la réduction de la corruption si elle est complétée par des mesures fortes. D’autres études établissent une causalité empirique de l’ordre du « vase communicant » entre la transparence et la corruption ; l’augmentation de la transparence budgétaire entraine la baisse de la corruption et réciproquement.

Cependant, ceci est subordonné à l’adoption de mesures fortes telles qu’un système efficace de sanctions, dont l’effectivité est garantie par des mécanismes de contrôle et d’audit appropriés.

Christelle Togonou