L’investiture triomphale de Romuald Wadagni, actuel ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances, à la tête des partis politiques de la majorité présidentielle comme candidat aux élections présidentielles de 2026 marque le départ d’une mobilisation et l’unité autour du développement du Bénin.
Au stade municipal de Parakou la cité Kobourou ce samedi 4 septembre 2025, le duo Romuald Wadagni et Mariam Chabi Talata a été officiellement investi comme candidats de la mouvance présidentielle pour l’élection présidentielle de 2026 au Bénin afin de poursuivre la dynamique politique dont Patrice Talon est désigné comme leader.
Devant une foule compacte de militants, de dignitaires et de sympathisants, les présidents des principaux partis alliés ont successivement pris la parole pour sceller leur engagement indéfectible au duo candidat, qui pour les uns, « incarne l’unité, le progrès et la renaissance du Bénin » et les autres, « le garant de notre stabilité au service duquel il faut mettre toute leur machine militante pour la victoire, car le peuple béninois mérite des leaders visionnaires ».
Romuald Wadagni et Mariam Chabi Talata devront travailler pour assurer cet idéal de développement et de maintien de stabilité financière du pays durant les cinq prochaines années une fois au pouvoir.
Le duo met déjà l’accent sur les opportunités que constitue la démographie béninoise.
« Je suis ici pour partager avec vous deux certitudes : la première est que la vision demeure claire et les défis qui nous restent à affronter sont connus. Le chemin est certes long mais les étapes les plus difficiles ont été déjà franchies au cours de ces 9 dernières années. La chance de notre pays, est que pendant les périodes les plus difficiles, nous avons consenti les efforts nécessaires qui nous rendent résilients permettent et prêts à affronter ces défis. Les axes de résolution de ces défis sont connus, étudiés et planifiés », a déclaré Romuald Wadagni à sa prise de parole.
Actuel ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances, Romuald Wadagni a promis une gouvernance axée sur la jeunesse et l’emploi.
S’adressant à la jeunesse en particulier, ayez confiance !
Considérant que près de 70 % de nos compatriotes ont moins de 25 ans et un béninois sur deux a moins de 18 ans, « le Bénin est l’un des pays les plus jeunes du monde » a-t-il affirmé.
Pour Romuald Wadagni, « notre avenir se jouera dans nos écoles, dans nos centres de formation, dans nos universités, dans les mains de nos jeunes entrepreneurs et créateurs ».
Pensant à ces jeunes qui innovent dans l’agriculture, la culture et le numérique, à ces étudiants qui rêvent de réussir ici, chez eux et à ces jeunes qui veulent participer pleinement à la transformation de notre pays, il considère que la jeunesse est notre plus grande richesse.
« Elle est notre force et notre avenir » dira-t-il avant d’ajouter ceci : « J’ai la conviction forte que chaque jeune béninois porte en lui un immense potentiel que nous n’avons pas encore fini de réveiller et de révéler ».
« Mon ambition est donc claire :
transformer cette énergie en opportunités, ces opportunités en réussite et ces réussites en dignité. Chaque jeune doit avoir la chance de réussir, de travailler, de bâtir sa vie dans la liberté et la sécurité », a-t-il confié.
S’engager pour écrire une nouvelle page
Son engagement est donc de bâtir, avec et pour la jeunesse, un avenir où chaque jeune, d’où qu’il vienne, puisse rêver, entreprendre et réussir.
« Nous écrirons ensemble une nouvelle page de notre histoire. Une histoire qui s’appuie sur les bases solides construites ces dernières années. Une histoire qui doit permettre à chaque jeune, à chaque famille, de bâtir son avenir. Je fais devant vous une promesse solennelle : La promesse de servir toujours avec intégrité, avec constance, avec courage » a-t-il promis.
Insistant sur la force de l’unité nationale et le potentiel immense de la jeunesse, il a accepté son investiture avec « humilité et responsabilité », aux côtés de sa colistière, la Vice-Présidente Mariam Chabi Talata Zimé Yérima.
Ce ralliement massif renforce la coalition au pouvoir, dirigée par le président Patrice Talon, qui n’a pas pris la parole mais dont l’ombre plane sur l’événement.
A quelques mois du scrutin, cette investiture marque un tournant : l’opposition, fragmentée, devra riposter. Pour l’heure, Parakou exulte, symbole d’une mouvance soudée pour conquérir la magistrature suprême.
Bertin Djitrinou