Au Bénin, il est désormais interdit de sanctionner un élève en raison du non-paiement des frais de contribution scolaire.
Cette mesure majeure a été officialisée par une note circulaire en date du mercredi 2 avril 2025, signée par la ministre par intérim des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Véronique Tognifodé.
Selon la décision gouvernementale, les chefs d’établissements doivent changer de stratégies de recouvrement des contributions scolaires en ne renvoyant pas les élèves lors des devoirs surveillés, en ne confisquant pas leurs convocations et dossiers d’examen.
Fini les exclusions des cours, des évaluations ou des examens pour motif financier. Le gouvernement met un terme à des pratiques longtemps dénoncées comme injustes, souvent vécues comme des humiliations publiques par des élèves issus de familles à revenus modestes.
Désormais, les chefs d’établissement sont invités à faire preuve de pédagogie, de dialogue et d’écoute. Le recouvrement des frais scolaires ne doit plus se faire au détriment de la dignité ni du parcours académique des apprenants.
Une mesure saluée avec enthousiasme par la population, qui y voit un signal fort en faveur d’une école plus inclusive et plus respectueuse des droits fondamentaux.
Cette décision vise à garantir un climat serein, propice à la concentration et à la réussite de tous les candidats.
Avec cette décision, l’éducation au Bénin est clairement affirmée comme un droit pour tous, et non comme un privilège réservé à ceux qui peuvent payer.
Le gouvernement béninois vient de franchir ainsi, un pas important dans la quête d’un environnement scolaire plus équitable.
Il faut appeler l’ensemble des acteurs du système éducatif à prendre connaissance de cette mesure et à veiller à son application stricte.
Bertin Djitrinou