Les multiples réformes institutionnelles engagées depuis 2016, avec l’avènement du Président Patrice TALON au pouvoir ont favorisé une sacrée performance qui permet sans doute au Bénin de continuer à briller sur plusieurs plans, notamment celui de l’inclusion financière dans les Etats membres de l’UEMOA.

Les efforts déployés dans l’Union par toutes les parties prenantes pour favoriser l’accès des populations aux services financiers constituent des défis majeurs.

A l’instar de plusieurs pays du monde, le Bénin opte aujourd’hui pour une démarche sécuritaire qui permet de lutter contre la fraude, le détournement, pour ne citer que ces maux qui impacte négativement l’économie nationale.

La bancarisation des salaires constitue l’une des démarches ou opération par laquelle un fonctionnaire ou un agent de l’état choisit une banque dans laquelle il a ouvert un compte pour recevoir mensuellement son salaire.

Ainsi, selon une étude de Sika Finance publiée en 2022, le Bénin a un taux de bancarisation de 35,7% loin devant le Togo qui a un taux de 29,5%, suivi de la Côte d’Ivoire qui a un taux de 29,5%, le Mali 24% suivi du Sénégal 22,5%, le Burkina Faso, la Guinée Bissau et le Niger (lanterne rouge) qui totalisent respectivement 21,8%, 16,4%, et 8,7%. Ce qui le place en tête des pays membres de l’UEMOA.

Il faut souligner qu’au Bénin, l’adoption de cette méthode qui facilite le paiement des salaires, des pensions de retraite, et des prestations de l’état à travers diverses institutions de microfinance (IMF), a été amplifié depuis 2016, avec l’avènement du Président Patrice TALON au pouvoir.

Bertin Djitrinou