Dans les quartiers d’Akpakpa, Ffidjrossè et environs, l’eau du robinet manque constamment dans les ménages. L’or bleu, source de vie, cause de véritables et variables ennuis aux populations parce que depuis un certain temps, il est devenu rare comme des larmes de chient.
Les multiples grognes et répétées des populations riveraines semblent ne rien donner. A défaut d’avoir de l’eau qui coule par intermittence, d’autres sont enclins à consommer l’eau de puits pour assouvir leurs besoins vitaux.
Certains sont obligés de faire une longue distance, bassine sur la tête ou bidon en main, à la recherche du liquide précieux parce qu’il existe des ménages qui ne disposent même pas d’un puits.
Parfois, le peu d’eau recueilli dans la source et rationné pour les besoins, divise les gens dans les foyers. Cette situation donne parfois lieu à des conflits entre locataires qui se soldent souvent par des affrontements.
Une consommatrice qui a requis l’anonymat déclara aux micros de la rédaction de Capp Fm : « En matière d’eau potable, c’est un calvaire que nous vivons à Cotonou depuis un certain temps ». Certainement comme d’autres consommateurs, « moi je ne suis pas habituée à me doucher avec l’eau de puit. Car, cela me donne souvent des irritations cutanées. Du coup, depuis que l’eau de robinet est devenue rare chez nous, je me suis abonnée à l’eau reconditionnée communément appelée ‘’Pur Water’’ et ça me fait trop dépenser » a-elle confié.
Le nouveau directeur général à la tête de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) doit tout travaux cessants se saisir de cette situation décevante qui fait grincer les dents au sein des consommateurs.
Bertin Djitrinou