Les différentes mesures prises au Bénin par le gouvernement du Président Patrice Talon pour renforcer les systèmes de santé et l’offre des services de santé en vue d’améliorer l’état de santé des populations ont induit un financement de plus de 12 milliards de Francs CFA depuis 2026.

C’est ce qu’il convient de retenir des déclarations faites par le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, par rapport au point des réalisations du gouvernement dans le secteur de la santé depuis 2016, lors de son entretien télévisé le jeudi 19 septembre 2024.

En effet, il se révèle que depuis son avènement au pouvoir en 2016, le gouvernement de la rupture s’emploie à jeter les bases d’une véritable couverture sanitaire universelle au Bénin.

Des mesures mises en place pour assurer la disponibilité des soins de santé aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé à l’équipement des centres hospitaliers en passant par la construction et la réhabilitation des centres de santé, la politique de santé communautaire, les missions de chirurgie cardiaque au Bénin, Benjamin Hounkpatin n’a occulté aucun volet de son département ministériel.

Il est à noter que les réformes entreprises ont sensiblement permis d’assurer une meilleure qualité de soins aux populations. Le volet lié aux mesures de gratuité et évacuations sanitaires est celui dans lequel les efforts du gouvernement sont perceptibles.

Ainsi, « Le gouvernement a renforcé les mesures de subvention/gratuité existantes avant 2016 avec la poursuite de la gratuité de la césarienne, du paludisme. De 2016 à 2020, près de 12 milliards FCfa ont été investis pour la prise en charge des populations vulnérables », a confié le ministre de la Santé qui a par ailleurs indiqué qu’avant 2016, les subventions n’étaient pas réellement versées.

Exposant les efforts du gouvernement, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkaptin, a indiqué que dans le domaine législatif, trois lois ont été votées pour améliorer la gouvernance du système de santé. Il s’agit de la loi sur la protection de la santé des personnes au Bénin, de la loi réglementant l’activité pharmaceutique et de la loi sur l’exercice de la médecine en clientèle privée.

Dans la même veine a-t-il clarifié, « plusieurs organes ont été mis en place notamment le Conseil national des soins de santé primaires, le Conseil national de la médecine hospitalière et de quatre agences dont l’Agence nationale des soins de santé primaires, l’Agence béninoise du médicament et des autres produits de santé, l’Agence nationale de contrôle de qualité des produits de santé et de l’eau et l’Agence des infrastructures sanitaires des équipements et de la maintenance ».

Bertin Djitrinou