La conférence des forces vives de la nation, tenue à Cotonou du 19 au 28 février 1990, a permis la réconciliation nationale et l’avènement d’une ère de renouveau démocratique. Cette ère a instauré au Bénin un climat d’espoir et de renaissance politique.
Cette conférence qui a réconcilié la nation béninoise avec elle-même, a institué un cadre favorable à l’expression des libertés populaires, avec pour conséquences, l’émergence du multipartisme politique ; ce qui a généré sur l’échiquier politique de notre pays, une multitude de formations politiques.
Ainsi, la mémoire collective se souviendra encore et toujours du mois de Février, comme celui de porte bonheur dans le processus d’émancipation politique des moments sombres d’avant 1990, tant, l’option démocratique choisie qui fait du Bénin la glace, le paradigme et l’exemple à suivre en Afrique de l’Ouest n’a été possible qu’avec la conférence des forces vives de la nation, ciment de ce nouveau deal politique où la souveraineté appartient au peuple.
35 ans après, est-il important de revisiter l’histoire en priant Dieu pour cette grâce qu’il a donnée à ce peuple de paix depuis lors, qui connaît une stabilité captivante.
Toujours prier pour la paix, la cohésion nationale et en l’honneur des pères de cette conférence des forces vives de la nation, qui a sonné le déclic pour un Bénin nouveau.
Chaque citoyen du pays : militants, cadres de l’administration, membres de parti politique et exécutif doivent se mobilisés pour l’intérêt commun qu’est l’unité nationale, afin de demander à Dieu de continuer à faire jaillir ses bénédictions sur le Bénin qui a toujours eu faveur auprès de lui.
En tout cas, pour la stabilité politique, la paix, la cohésion sociale et l’unité nationale, aucun sacrifice n’est de trop.
Bertin Djitrinou