Les châtiments corporels sont à bannir dans toutes les écoles. C’est ce qu’il convient de retenir de la décision du Directeur Départemental des enseignements maternel et Primaire de l’Ouémé Agossou Dénis SOSSA, prise à travers une note de service signée en date du lundi 07 octobre 2024, qui met en garde certains enseignants qui continuent de violer les dispositions législatives en vigueur en République du Bénin.

En effet, malgré les dispositions des textes prohibant avec force l’usage des châtiments corporels à l’école, nombre d’enseignants continuent de pactiser avec le diable en faisant leur, cette pratique tant décriée et aux conséquences graves, insoutenables, fâcheuses et parfois irréversibles sur les apprenants.

Selon Agossou Dénis SOSSA, le châtiment corporel, loin de rendre fier l’enseignant, détruit sa santé, le fatigue, le remonte, dissipe et détruit l’ambiance féconde aux bons rendements scolaires des apprenants. « Je rappelle de façon insistante que le châtiment corporel et toutes ses formes visant à faire souffrir l’apprenant physiquement ou moralement ou affectivement sont à bannir », a insisté le DDEMP.

Soulignant que les mesures alternatives au châtiment corporel à l’école telles que les mauvais points, la réprimande, la privation partielle de la récréation sont autorisées, le DDEMP Ouémé pour finir, met en garde : « tout enseignant qui violerait les dispositions de la présente note de service s’expose à la rigueur de la loi. »

Bertin Djitrinou