Dans une vision axée sur le développement des infrastructures routières, le gouvernement du Président Patrice Talon a opté pour une politique d’investissements stratégiques afin d’atteindre son objectif, celui de garantir une meilleure condition de vie et de mobilité aux populations.
Une initiative qui suscite parfois de vives réactions au sein de l’opposition. Souvent pointés du doigt par l’opposition, les coûts réels des projets routiers font l’objet de polémique.
Dans le cadre d’une récente sortie médiatique, Jacques AYADJI, Ministre Conseiller aux infrastructures, a apporté des éclaircissements sur le coût de la réalisation du Boulevard de la Marina à Cotonou.
En réponse aux déclarations de Guy MITOKPÈ, secrétaire national à la communication du parti « Les Démocrates », qui avait évoqué un coût de 35 milliards FCFA pour 5,7 kilomètres de route, AYADJI a vivement réagi pour corriger ce qu’il estime être une mécompréhension des normes régissant les marchés publics.
Selon lui, « Affirmer de telles choses est à la fois erroné et témoigne d’une méconnaissance inquiétante des réalités techniques ». Le Ministre Conseiller a-t-il précisé que le Boulevard de la Marina, aux caractéristiques variées allant de deux à quatre voies, justifie un investissement supérieur.
En effet, le coût total de réalisation du Boulevard s’élève à 37 milliards FCFA TTC, une somme étayée par des justifications précises liées à la construction et à la supervision des travaux.
Jacques AYADJI a décomposé ce montant, mentionnant qu’après avoir déduit les taxes telles que la TVA, les frais d’enregistrement et les contributions sur les marchés publics, le coût net hors taxe se chiffre à environ 30,4 milliards FCFA.
De plus, il a détaillé les paiements effectués pour le contrôle des travaux, lesquels, additionnés, représentent près de 1,2 milliard FCFA.
En somme, le Ministre a mis en exergue que les coûts réels des projets routiers avoisinent plutôt 29 milliards FCFA pour près de 20 kilomètres de routes.
Bertin Djitrinou