Le Bénin a pris une part active au sommet africain sur l’énergie qui s’est tenu les 27 et 28 janvier 2025 à Dar es Salam, en Tanzanie. A l’occasion, le Bénin y a exposé ses avancées dans le secteur énergétique sous le régime de Patrice Talon.

D’après ce que rapporte un compte rendu de la participation du Bénin à ces assises axées sur l’énergie « Le taux de couverture énergétique s’élève désormais à 69 % en milieu urbain et 36 % en milieu rural au Bénin ». Voilà ce qui ressort de la déclaration de la vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talala Zimé, lors du sommet, mettant en avant les avancées énergétiques du Bénin.au Bénin ». Voilà ce qui ressort de la déclaration de la vice-présidente de la Répu

Les réformes entreprises par le pays depuis 2016 pour garantir l’accès à l’électricité aux populations ont été exposées à ce sommet continental par la vice-présidente du Bénin. Mariam Chabi Talala Zimé a indiqué que le gouvernement de la rupture a entrepris des réformes ambitieuses.

Le Bénin a mis en place une politique nationale pour les énergies renouvelables, mais a également introduit un code de l’électricité pour encourager les investissements privés a-t-elle fait constater. La stratégie nationale d’électrification qui a été développée, accompagnée d’un plan directeur, n’a pas été occultée par la représentante du Bénin au sommet africain sur l’énergie.

Ainsi, le Bénin a augmenté sa production d’énergie grâce à des investissements stratégiques. Ce qui a par ailleurs amélioré son autonomie énergétique, passant désormais à un taux de couverture énergétique de 69 % en milieu urbain et de 36 % en milieu rural, selon l’autorité.

Le Bénin investit dans des projets solaires, thermiques et hydroélectriques, tout en participant activement à des projets d’interconnexion régionale a fait observer la vice-présidente du Bénin avant d’exprimer son espoir d’attirer de nombreux investisseurs. Elle considère le Bénin comme une destination sûre dans la sous-région.

Cette rencontre des institutions, grands donateurs et états dont l’initiative est dénommée « Mission 300 », vise à fournir de l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030.

Au cours du sommet, 12 pays africains ont présenté leurs pactes nationaux pour l’énergie (National Energy Compacts), entièrement élaborés par leurs gouvernements, afin d’identifier des mesures spécifiques pour améliorer l’accès à l’énergie selon trois axes : lever les obstacles politiques et réglementaires, identifier les infrastructures nécessaires et garantir le financement.

Il est à noter que les institutions de développement, grands donateurs et États se sont engagés à mobiliser environ 70 milliards de dollars pour accélérer l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes sur le continent.

Selon un média international, la France a annoncé 1 milliard de dollars pour soutenir le projet. La Banque mondiale, quant à elle, s’est engagée à débourser 30 milliards de dollars. En plus de cela s’ajoutent les 18 milliards de promesses de la Banque africaine de développement (BAD) et les 10 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI).

Par ailleurs, la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) soutiendra la « Mission 300 » avec 1 à 1,5 milliard de dollars. Le groupe de la Banque islamique de développement (BIsD) apportera 2,65 milliards de dollars et le Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour le développement international contribuera à hauteur de 2 milliards de dollars.

Bertin Djitrinou