Tenu sous la présidence de SEM Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, plusieurs décisions ont été prises à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre2024. Au nombre de ces mesures, figure la transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi de finances pour la gestion 2025 ; et l’adoption du projet de décret portant exonération des droits et taxes de douane sur les intrants composant le kit de dialyse.

L’intégralité des décisions prises
Concernant la loi de finances pour la gestion 2025, ce projet de budget s’établit à 3.551,005 milliards de FCFA, en hausse de 11% par rapport à 2024.

En dépit du contexte d’incertitude croissante du fait des aléas climatiques, des chocs exogènes, il postule un taux de croissance de 6,8% en lien avec les performances attendues dans le secteur agricole et l’expansion du tissu industriel, le secteur portuaire et le tourisme.

Globalement, il est à observer que les dépenses à sensibilité sociale cumulent à elles seules à 1101,71 milliards de FCFA en 2025, correspondant à 41,5% du budget général.

A toutes ces projections, s’ajoutera la densification du réseau routier par l’achèvement et la livraison de plusieurs infrastructures tant en milieu urbain qu’en zone rurale.

La prise en charge de la dialyse nécessite des ressources importantes impliquant l’intervention de l’Etat aussi bien que la participation des patients. Le conseil a adopté un projet de décret portant exonération des droits et taxes de douane sur les intrants composant les kits de dialyse.

En vue d’étendre l’offre de soins aux dialysés et la rapprocher des populations à l’intérieur du pays, de nouvelles unités de dialyse ont été mises en place à Porto-Novo et à Abomey tandis que celles de Cotonou et de Parakou ont été renforcées par l’acquisition de 57 nouveaux générateurs de dialyse et d’équipements divers.

Tenant compte des contraintes auxquelles font face les patients, le Conseil a décidé d’exonérer tous les intrants entrant dans la composition des kits, de droits et taxes de douanes, afin de réduire davantage le coût du kit et de faciliter le bénéfice du traitement aux patients.

Au titre d’autres mesures normatives, il a été adopté le décret fixant les modalités de désignation des membres des corps des métiers et secteurs au sein des conseils départementaux et du Conseil national du Conseil économique et social.

Les communications ont porté sur la contractualisation, dans le cadre de l’installation et l’appui au fonctionnement de six complexes de transformation dans les filières manioc, maïs et riz, de type coentreprise pour le compte du Projet d’Appui au Développement agricole et à l’Accès au Marché.

Ledit projet vise à améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que les revenus des petits producteurs, en particulier les femmes et des jeunes.

C’est dans ce cadre qu’il accompagne ses bénéficiaires dans la mise en place et le renforcement des capacités de six unités agro-industrielles formalisées en coentreprises et dédiées à ces filières dans les communes de Toffo, Dassa-Zoumè, Kétou, Aplahoué, Bantè et Bopa

Le conseil a autorisé la signature d’accords-cadres avec des experts et des universités pour le contrôle et l’évaluation des enseignants et chercheurs du Supérieur.
Dans le cadre de sa mission de promotion de la qualité de l’enseignement et des travaux de recherche, la Délégation au Contrôle et à l’Ethique dans l’Enseignement supérieur est autorisée à solliciter les services d’experts individuels et d’universités de grande réputation.

A cet effet, elle a lancé trois campagnes successives d’appel international à manifestation d’intérêt au terme desquelles elle a retenu, d’une part, 38 experts de notoriété internationale dans leurs spécialités et, d’autre part, deux universités canadiennes d’envergure avérée, susceptibles de mettre à sa disposition, chacune, des dizaines d’autres experts.

Bertin Djitrinou